Comment réduire la pollution numérique de nos e-mails ?

On estime que le volume d’e-mails reçus dans le cadre professionnel au cours d’une année génère l’équivalent de 136 kg de CO2 par salarié.  Certes, l’utilisation d’e-mails économise la consommation de papier, ce qui est évidemment bon pour l’environnement.  Mais envoyer, et conserver des emails parfois pour rien dans nos boîtes de courriers électroniques, peuvent paraître des gestes anodins, qui ont pourtant une facture écologique importante.

Il existe des solutions et des astuces pour gérer plus efficacement ses e-mails et réduire ainsi leur empreinte carbone.  En voici quelques-uns ci-dessous.

Réduire les e-mails inutiles

Cela peut sembler évident, mais dans la mesure du possible, évitez d’abord d’envoyer des e-mails inutiles. Si vous avez la possibilité d’obtenir une confirmation auprès d’un collègue de bureau par le biais d’une conversation, n’hésitez pas, car cela permettra d’économiser de l’énergie. L’utilisation d’applications de messagerie instantanée pour entreprise les plus populaires telles que Slack, Teams et Basecamp est également une bonne alternative à l’envoi d’e-mails, car celles-ci ont tendance à consommer moins d’énergie.

Utilisez les e-mails de manière rationnelle

Dans la mesure du possible, il est également judicieux de penser au nombre de destinataires d’un e-mail. Le fait d’avoir un grand nombre de destinataires inutiles sur un fil d’e-mails augmente les chances que le message soit conservé sans être lu, ce qui consomme plus d’énergie.

Cleanfox, un outil gratuit spécialisé dans le nettoyage de courriers électroniques, scanne votre boîte mail, afin de vous soumettre une estimation de tout ce qui pourrait être supprimé et quel volume de CO2 vous allez désormais épargner à la planète chaque année. Il se charge ensuite de supprimer tout ce qui ne vous intéresse plus et de vous désabonner de toutes les newsletters que vous ne consultez plus, en un clic.

Il est également important de vérifier votre e-mail avant son envoi afin d’éviter les oublis éventuels de pièce jointe et un deuxième envoi. De plus, lorsque vous devez envoyer un fichier volumineux, choisissez un service d’hébergement en ligne de fichiers qui utilise un lien de téléchargement sur un site Internet, tel que WeTransfer, Google Drive ou OneDrive. Cela permet d’éviter que le fichier soit stocké sur plusieurs serveurs. Si vous utilisez un lien, il sera uniquement stocké sur le serveur qui l’héberge.

Développez de bonnes habitudes en matière d’e-mail

Le téléchargement d’un logiciel anti-spam et le fait de vider régulièrement votre corbeille et vos spams réduiront la pollution numérique. De nombreux hébergeurs d’e-mails, tels que Gmail, vous offrent désormais la possibilité de vous désabonner des bulletins d’information que vous ne lisez pas.

Enfin, il est recommandé (bien que ce ne soit pas toujours pratique) de réserver des plages horaires dédiées à la gestion d’e-mails, en particulier sur votre compte personnel. Ce comportement est non seulement bénéfique pour la planète, mais il peut aussi vous permettre d’augmenter votre rendement, car votre travail connaîtra moins interruptions. Des études ont montré qu’il faut 64 secondes pour se recentrer sur la tâche que l’on réalisait avant d’ouvrir un e-mail une fois que l’on a fini de le lire.

Allez-vous mettre en pratique l’un de ces conseils afin de réduire l’empreinte carbone de vos e-mails ? Faites-le-nous savoir dans la case réservée aux commentaires ci-dessous.